Comment photographier le brâme sans déprime ?

Peine perdue à mon avis :-)

Sauf que ..

Voilà 1 mois aujourd'hui que j'arpente en tous sens mes chers recoins de la forêt de ....

Un mois à chercher, observer, sentir, suivre les traces, trouver les indices, essayer de comprendre ce qui se passe. Retrouver ses marques de l'an passé, en trouver de nouvelles ..

C'est ma troisième saison dans cette forêt .. il a fallut en accepter des échecs et des retours bredouilles ..

C'est un long travail en immersion, sans compter les heures ni les aller-retours à des heures indues, où l'on sent jour après jour la tension qui monte, et que s'organise la majestueuse cérémonie nuptiale du Roi de nos forêts.

Ce sont de bons moments entre amis, entre passionnés, de vrais moments de partage ..

Durant les repérages, il a fallut remettre un "coup de propre" aux vieux affuts, en trouver d'autres, mieux placés, ou à vent différent .. bref, à préparer le brâme.

On ne va pas au brâme faire prendre l'air au 500 comme à Roland Garros.

Le brâme, c'est une leçon d'humilité.

C'est accepter l'échec, c'est garder l'espoir ..

Ici, on est loin de la photo-conso. On est loin des parcs de vision.

On ne rentre pas dans l'arêne sans préparation .. sans connaître et respecter le sujet qu'on se propose d'aller photographier chez lui, dans son milieu, et au moment de l'année le plus difficile pour lui, et qui plus est, dans la dernière ligne droite avant l'ouverture de la chasse ..

Cette mise au point étant faite, laissons parler les images ..

Ces images, cela fait 5 ans que je les attendais.

1/ Ambiance à l'aube face à l'affut